Tous les articles par Marie-Michèle Cauterman

Bureau Fabienne

N° 57 – Le quoi de neuf : un lieu où l’enfant devient élève, où l’objet du quotidien entre dans le monde scolaire
N° 60 – Le plan de travail, un outil d’individualisation
N° 62 – Tu parles, j’écris ce que tu dis
N° 68 – Accompagner les consignes orales par des aides visuelles dans l’enseignement spécialisé
N° 71 – Entretien croisé avec des enseignant·e·s de « CP à 12 » : retour sur une année de fonctionnement
N° 74 – L’écriture tâtonnée dans une classe de maternelle
N° 77 – Monographie d’un élève de la maternelle au lycée

 

N° 67 – INTERDISCIPLINARITÉS

Le champ disciplinaire du français inclut des savoirs spécifiques (la langue, les discours, la littérature), mais l’enseignant de français, quand il n’est pas lui-même polyvalent (comme dans le premier degré), partage avec d’autres des tâches d’enseignement qui élargissent son champ. Les disciplines se croisent au gré de projets d’équipes, d’opportunités, de partenariats possibles et d’injonctions institutionnelles fluctuantes. Le français est pris dans une nébuleuse de dispositifs qui mettent en œuvre des formes de collaboration interdisciplinaires diverses de par les objectifs visés, les modalités concrètes, les enjeux institutionnels, le degré de facilitation du travail des équipes engagées. Quels apprentissages ces interdisciplinarités favorisent-elles, et à quelles conditions ?

Le numéro est disponible aux Presses Universitaires du Septentrion.

Sommaire

Ce que les murs de ma classe disent de mes pas de côté disciplinaires au lycée / Catherine Mercier 7

Laisser la porte ouverte / Stéphanie Michieletto-Vanlancker  31

Le Grand Graveur et les petits enfants, ou tel est appris qui croyait apprendre / Patrice Heems  47

L’espace interdisciplinaire entre la discipline « français » et l’éducation artistique et culturelle / Jean-Charles Chabanne  63

L’atelier slam comme exemple de collaboration entre le français langue maternelle et l’anglais langue étrangère / Catherine Gendron  93

De différentes formes d’interdisciplinarité dans les programmes de collège / Isabelle Delcambre, Marie-Michèle Cauterman  109

EPI quoi encore ? / Sophie Dziombowski, Malik Habi, Stéphanie Michieletto-Vanlancker  141

Interdidactique et didactique du français : quels (r)apports ? quels enjeux ? / Nicole Biagioli  163

Interdisciplinarité choisie : trois disciplines autour de l’oral / Sophie Dziombowski  201

Regards croisés sur un dispositif de formation pluridisciplinaire / Pierre Carion, Christophe Charlet  211

Des nouvelles du livre pour la jeunesse : terrorisme (volet 2) / Élizabeth Vlieghe  223

Éditorial

Entre 2002, date de publication du numéro n° 37 de Recherches, Français et interdisciplinarité, et aujourd’hui, l’injonction interdisciplinaire s’est faite plus aigüe, elle s’impose à l’enseignant de manière à la fois plus intense mais aussi parfois plus douloureuse. Dans l’éditorial du n° 37, le comité de rédaction revenait sur le caractère protéiforme de la discipline « français » et sur la difficulté, déjà ancienne à l’époque, de trouver une cohérence entre les différents champs qu’elle recouvre. Il revendiquait la volonté de s’emparer de certains dispositifs visant à encourager l’interdisciplinarité (comme les travaux personnels encadrés ou les itinéraires de découverte), mais aussi de promouvoir un travail interdisciplinaire volontaire et autonome, dont la logique viendrait des nécessités de l’apprentissage. Il s’interrogeait enfin sur les conditions nécessaires pour qu’ouvrir la discipline et la classe au monde extérieur permette aux élèves de progresser, dans une conception large de l’interdisciplinarité. Ces trois dimensions sont présentes dans ce nouveau numéro, mais il semble qu’un travail difficile soit devenu indispensable pour assurer leur articulation. […]

N° 63 – L’ÉVALUATION

Enseigner et évaluer vont de pair pour l’enseignant. Mais ses pratiques en la matière sont doublement encadrées par l’institution : par les instruments d’évaluation nationaux et internationaux, mais aussi par les prescriptions en matière d’évaluation, associées aux nouveaux dispositifs et programmes. Cette double intervention laisse souvent l’enseignant déconcerté face à des tâches mal définies, comme l’évaluation des compétences. D’où le parti pris d’interroger les présupposés et enjeux de ces instruments et prescriptions, et de continuer de proposer des démarches qui rendent l’élève conscient de ses apprentissages.

Ce numéro est disponible aux Presses Universitaires du Septentrion.

Sommaire

 

Peut-on évaluer les compétences scolaires ? / Bernard Rey 9


 

Mes classes sans notes / Stéphanie Michieletto-Vanlancker 23


 

Les évaluations nationales : un « outil » insaisissable ? / Daniel Bart 51


 

Enseignement d’exploration en seconde générale : et si on n’évaluait pas… / Catherine Mercier 73


 

Cette affiche-là, on n’en a plus besoin / Sophie Dziombowski 93


 

L’« assessment » à l’université aux États-Unis : compétences, évaluation, amélioration / Christiane Donahue 101


 

Oui, on peut / Patrice Heems 111


 

L’autoévaluation, une aide à l’écriture / Séverine Piot 117


 

Musées portatifs : une activité personnelle dans le cadre de l’épreuve orale de français / Sophie Gintzburger 129


 

Un plaisir à livre ouvert ? L’évaluation du plaisir de lire dans le PISA / Daniel Bart, Bertrand Daunay 147


 

Des nouvelles du livre pour la jeunesse : rêve ou cauchemar (2) / Élizabeth Vlieghe 163

Éditorial

Que Recherches propose un nouveau numéro sur l’évaluation, après les numéros 6 (1987), 21 (1994) et 38 (2003), est l’indice de la récurrence d’une question qui traduit cependant un rythme de réflexion bien différent de l’agitation médiatique (sur les blogs, les forums, dans la presse) et de la précipitation institutionnelle (projets, arrêtés, décrets, conférences) qui ont fait récemment de l’évaluation une question d’actualité : va-t-on supprimer les notes ? Les compétences vont-elles remplacer les connaissances dans les livrets scolaires ? Va-t-on préférer le contrôle continu au Brevet des collèges ? Que nous disent les résultats des enquêtes nationales et internationales sur la santé de notre système scolaire ? […]

Ce que Le Café Pédagogique dit de ce numéro dans son Expresso du 11 janvier 2016…

N° 62 – REFORMULER

La reformulation est essentielle à l’acte pédagogique, aussi bien dans l’élaboration du savoir à enseigner que dans la préparation de ses cours par l’enseignant, dans le discours de l’élève ou dans les interactions au sein de la classe… La reformulation, qu’elle soit orale ou écrite, qu’elle concerne un énoncé écrit ou oral, est une nécessité pour faire vivre au sein d’une classe, dans un contexte constamment renouvelé, les savoirs et les discours. Cette livraison de Recherches veut interroger les différentes formes de reformulation que la classe de français fait vivre : il s’agit, en somme, de décliner la reformulation et d’en montrer toutes les facettes. Dans les activités proposées dans ce numéro, la reformulation est un moyen d’entrer dans les textes et dans les activités de la classe.

Ce numéro est disponible aux Presses Universitaires du Septentrion

Sommaire

De la recherche à la trace écrite : quand les élèves reformulent / S. Piot 9


Tu parles, j’écris ce que tu dis / F. Bureau 21


L’élaboration de la trace écrite : le rôle de la reformulation / A. Promonet 31


Re-formuler… ou comment prendre en compte les réponses des élèves pour avancer dans l’interaction ? / D. Moussi 51


Suivez la trace… / M. Habi 73


­Reformuler, est-ce produire ? Pour qui ? Pour quoi ? Pour une reconsidération de l’activité résumante / J.-P. Bernié 85


Reformulez après le BIP / S. Dziombowski 103


Wikipédia ou la tentation du copier-coller / S. Michieletto-Vanlancker 109


Quoi qu’a dit ? A dit plein de choses / P. Heems 125


Autrement dit : quelques activités de reformulation / M.-M. Cauterman, C. Coget, N. Denizot, S. Dziombowski 137


La paraphrase au cœur du commentaire / B. Daunay 155


Transposer pour comprendre les textes / C. Mercier 197


Des nouvelles du livre pour la jeunesse : rêve ou cauchemar ? / É. Vlieghe 213

Éditorial

La pédagogie est un art de la répétition, entend-on souvent. L’idée est recevable si l’on conçoit la répétition dans ses multiples réalisations : de la récitation de l’énoncé d’un savoir, censée en faciliter l’appropriation, à la reformulation, qui fait bouger les lignes, sinon du savoir, au moins de son appréhension. La reformulation n’est pas une redite : elle engage une transformation. C’est pourquoi la reformulation – une des formes les plus élaborées de la répétition – est essentielle à l’acte pédagogique, dans l’élaboration du savoir à enseigner (programmes, manuels, ressources destinées aux professeurs…) ; dans la préparation de ses cours par l’enseignant ; dans le discours de l’élève (sur un texte, un savoir, les propos d’un autre) ; dans les interactions au sein de la classe… […]