N° 41 – TRACES

Entre les traces écrites de l’enseignant et celles conservées et/ou produites par les élèves, quelles traces cognitives des apprentissages effectués ? Le numéro pose la question du statut de la trace de l’élève dans l’univers scolaire. Quelle place pour les traces écrites des élèves ? En quoi ces écrits portent-ils des traces de capacités cognitives ? Des propositions pour accorder à ces traces une véritable fonction dans les apprentissages en primaire, en UPI, au collège, au lycée, ainsi que dans le dialogue professeur-élève. Il s’agit aussi d’interroger le rituel de la trace écrite dans le cahier de l’élève, dans le manuel et au tableau. Enfin, le numéro s’intéresse aux traces des apprentissages dans les évaluations au collège et au lycée.

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Sommaire

45-6Et le petit rond rouge rencontra le grand rond noir au milieu des ronds verts  /  P. Heems  7


45-5Travail visible et invisible : la trace écrite au tableau  /  É. Nonnon  17


45-4Quelques traces…  /  M. Bleuse, D. Fabé, S. Suffys  31


45-3Des traces écrites pour ponctuer les temps forts du dialogue entre élèves et enseignante, pour mieux devenir élève, pour mieux devenir prof…  /  M. Bleuse  33


45-1Traces de sujets, de subjectivité, de présence. Un prof, des élèves, des heures passent, et puis ?  /  S. Suffys  39


45-2Sur les traces de Madame de Sévigné. Traces de lettrés et boîtes à lettres  /  D. Fabé  51


46-2De quoi les traces linguistiques sont-elles l’indice ?  /  I. Delcambre  67


46-1Quelle place pour les écrits des élèves ?  /  J.-M. Élias  73


47-10La prise de notes en TPE de Terminales L ou la misère de la plume  /  F. Kurzawski  77


46-5Ce qu’ils font et ce qu’ils en disent : analyses des procédures rédactionnelles d’élèves de seconde  /  F. Darras, I. Delcambre  85


48-6« Le porte-savoir ». Traces des apprentissages d’une année de troisième dans un sujet de brevet des collèges  /  M. Habi  121


48-5Traces d’apprentissage : que reste-t-il d’une séquence didactique ?  /  B. Daunay  141


48-4Tensions autour de la trace écrite  /  M. Calonne  171


48-3Les textes fondateurs en sixième : traces d’apprentissages dans les programmes et dans les manuels  /  N. Denizot  177


48-2Traces écrites d’élèves de cycle 2 : clarté cognitive et modalités d’entrée dans l’écrit  /  C. De Croos  197


48-1D’un album à l’autre  /  B. Liénard  213


49-8Découper, coller, expliquer. Autour de Stances à Marquise de Corneille  /  C. Larat  225


49-7Que nous apprennent les relations oral-écrit sur le statut de la trace écrite dans l’univers scolaire ?  /  I. Delcambre  233


49-1Des nouvelles du livre pour la jeunesse : découverte d’un auteur, Robert Cormier  /  É. Vlieghe  241

Éditorial

La trace : ce qu’on laisse de soi derrière soi, qui atteste de son passage, si ce n’est de son existence. À défaut d’être preuve de cette existence, elle symbolise qu’à un moment donné, il y a eu cette existence, peut-être révolue maintenant.
À l’école, comment être sûr de l’existence d’un savoir ? La seule certitude de l’enseignant c’est que ce jour-là, avec ces élèves-là, dans cette classe-là, il y a eu mise en scène de ce savoir. La trace que pose l’enseignant, dans le cahier de textes, dans le cahier de bord, le certifie ; ils sont les seuls témoins visibles, identifiables par tous, l’enseignant y compris, que « ça a été fait », « ça a été vu ». Ces traces sont le fondement d’une identité professionnelle ; elles sont la marque, l’empreinte de la chose enseignée. À défaut de pouvoir marquer l’élève on marque sur le cahier de textes, on le renseigne. […]