N° 23 – ÉCRIRE D’ABORD

Écrire en groupe (collège), en projet (SEGPA), avec un ordinateur (collège, cycée). Faire écrire des élèves en grande difficulté (école élémentaire,  collège). Écrire pour apprendre (collège). Et le « sujet écrivant » ? Qu’est-ce qu’un « bon texte » pour des élèves de LP ? Le paragraphe argumentatif, une impasse didactique. Typologie d’activités autour du narratif.

 

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Sommaire

Faire écrire des paragraphes argumentatifs : une impasse didactique / I. Delcambre 7


Faire écrire des ânes et les lire / M.-F. Desprez 65


Les gestes de l’écriture (des gestes de mains au projet d’écriture, histoire de scripts) / S. Suffys 75


Aider l’élève à devenir un « sujet écrivant » ou de quelques ingrédients à bien mélanger / D. Bucheton 107


De l’expression écrite des élèves au silence de l’enseignant / B. Traisnel, F. Darras 117


L’ordinateur au service d’une approche du commentaire / N. Denizot, C. Mercier 121


L’écriture avec un ordinateur : facilitation de la rédaction ou multiplication des problèmes ? / P. Josselin 145


Activités et projets d’écriture autour du narratif : essai de typologie / B. Hibert-Hocquet, A. Jurga 153


Écrire un roman policier : des stratégies de lecture / P. Denauw 177


Les papules : un exemple de travail d’écriture en groupe / D. Fabé 189


J’ai 7 ans et je ne sais pas écrire… quoique… / P. Heems 201


Apprendre par l’écriture / M.-M. Cauterman 215


Écriture de nouvelles et représentations du « bon texte » chez les élèves et chez les enseignants / C. Cadet, G. Luccini-Montiel 223


Écrire pour construire ses savoirs / M. Lusetti 243


Des nouvelles du livre pour la jeunesse : journaux intimes (1) / É. Vlieghe 255

Éditorial

Écrire avant tout. Tel aurait aussi pu être le titre de ce numéro centré sur les activités de production écrite en classe. Écrire avant de lire, avant de dire/expliquer ce qui est à écrire, avant même de savoir écrire, avant même de savoir lire, et même d’apprendre à lire et à écrire. L’écriture des élèves devient alors le geste inaugural de l’apprenant, qui l’installe d’entrée de jeu/de travail dans la posture du scripteur nécessairement compétent. Un peu à la manière dont les mères qu’évoque J. Bruner installent le tout petit bébé, voire le nouveau né, dans son rôle de locuteur présumé compétent, en lui parlant, en lui répondant, en créditant de sens ses lallations, dans l’espace de l’interaction d’un dialogue ainsi institué.
Cette position pédagogique ne considère pas, sauf dans des situations d’évaluation sommative, l’écriture comme un aboutissement, une tâche qui viendrait […]