Les coups de cœur d’Élizabeth Vlieghe – Printemps-été 2018

Coups de cœur documentaires

Les races, ça existe ou pas ?, Magali Bessone, dessins d’Alfred, Philophile ! Giboulées, Gallimard Jeunesse, 2018.

Partant de l’affaire Rachel Dolezal (2015), jeune Américaine qui se disait et se vivait Noire alors qu’elle était née de deux parents blancs, l’auteure interroge en moins de 50 pages la notion de race pour conclure qu’elle existe en tant que construction sociale et non naturelle : « Ce n’est pas la race qui fonde le racisme, c’est le racisme qui crée les races. » À destination des lycéens, un petit ouvrage clair et documenté. Cette nouvelle collection attrayante, dont le texte s’appuie sur de nombreuses références philosophiques, comporte d’autres titres tout aussi intéressants (même maquette, même illustrateur) : Qu’allons- nous devenir ? La technique et l’homme de demain, Claire Marin ; Tout pour être heureux ?, Emmanuelle de Champs ; Sommes-nous tous narcissiques ?, Pierre Péju.

La guerre et le terrorisme, Le racisme et l’intolérance, La pauvreté et la faim, Louise Spilsbury, illustrations de H. Kai, « Explique-moi », Nathan, 2017.

Il s’agit d’une nouvelle collection au format carré de 32 pages, faisant la part belle aux illustrations de style un peu naïf mais très explicites. Objectif : expliquer aux enfants, dans un langage simple et juste, les grands problèmes du monde actuel, de façon réaliste mais pas désespérante. Chaque opus raconte et décrit le phénomène, en analyse les causes et les conséquences, notamment en ce qui concerne les enfants. Le lecteur, régulièrement interpellé est amené à se décentrer et à éprouver de l’empathie vis-à-vis de tous ceux qui subissent ces multiples avanies. Références livresques et électroniques suivies d’un glossaire en fin d’ouvrage. Il sera intéressant de noter que, vu les sujets abordés, les ouvrages se recoupent souvent, mettant bien en évidence en quoi ces différents problèmes sont inextricablement liés. Le premier titre pourrait figurer dans le réseau « Terrorisme », abordé dans les numéros 66 et 67 de la revue. Un quatrième titre, Les réfugiés et les migrants, Ceri Roberts/H. Kai, sera présenté dans le prochain numéro (69).

Coups de cœur fictions

Le garçon rose malabar, Claudine Aubrun, Mini Syros romans,  2018.

Gabriel est tellement furieux que se parents aient déménagé qu’il fait la grève de la parole tant à la maison qu’à l’école. Et les choses ne s’arrangent pas quand il doit rédiger un texte sur le métier qu’il aimerait exercer plus tard ! Alice, pour sa part, n’hésite pas à proclamer qu’elle sera conductrice de TGV. Pourtant lorsque Rudy, qui veut devenir rappeur, est moqué parce qu’il porte un pull rose malabar, Gabriel prend sa défense, ce qui amène les trois enfants à se rapprocher. Gabriel finira par oser dire qu’il veut être sage-femme et proposer qu’un ami de la famille exerçant ce métier vienne en parler à la classe. L’importance des propos tenus dans ce livre est inversement proportionnelle à sa taille. En 44 pages, l’auteure réussit à parler simplement et efficacement des stéréotypes et des préjugés liés aux genres pour mieux les bousculer.

Le jazz de la vie, Sara Lövestam, traduit du suédois par Esther Sermage, Gallimard Jeunesse, 2018.

Voici un roman qui fait entendre une petite musique bien particulière, loin des romances pour ados qui se multiplient depuis plusieurs années. Âgée de 15 ans, Steffi, d’origine cubaine, se concentre sur sa basse et son amour du jazz, plutôt que de se lamenter sur son sort de fille harcelée au collège. Attirée par l’audition de sa chanson préférée, elle fait la connaissance d’un ancien contrebassiste, Alvar Svensson, pensionnaire de la maison de retraite de la petite ville de Björke. C’est le début d’une grande amitié complice entre une adolescente solitaire passionnée et un vieil homme de 90 ans, qu’elle va amener à replonger dans ses souvenirs, lorsqu’il arriva jeune homme à Stockholm en 1942, avec l’ambition de devenir un jazzman célèbre. Chacun prend son temps pour dévoiler sa vie par bribes, réservant parfois à son auditeur (et au lecteur) d’importantes surprises… Présent et passé alternent et se répondent ; chacun apprécie de rencontrer l’autre et de partager son univers. Steffi et le lecteur adolescent découvrent les années 40, les préjugés vis-à-vis des « Zazous », les différences sociales, le racisme, la collaboration et la Résistance. Alvar, quant à lui, prend la mesure de l’humiliation que peuvent subir certains jeunes à l’école et sur les réseaux sociaux ; mais jamais il ne doute de la force de caractère de Steffi ni de ses capacités musicales.
J’avais eu l’occasion de lire plusieurs romans pour adultes assez originaux de cette romancière suédoise, notamment ceux mettant en scène Kouplan, un détective iranien sans papiers[1]. Aussi étais-je curieuse de découvrir cet opus pour la jeunesse : je n’ai pas été déçue !

[1] Chacun sa vérité (2016) et Ça ne coute rien de demander (2018), même traductrice, publiés chez Robert Laffont. On trouve à présent le premier en poche, chez Pocket.

Les porteurs, # 3 – Lou, C. Kueva,Éditions Thierry Magnier, 2018.

Suite et fin de cette trilogie originale dont j’ai déjà présenté les deux tomes précédents. Comme le titre l’indique, le narrateur principal est Lou, ressuscité d’entre les morts, en alternance avec des chapitres rédigés à la troisième personne. Alors qu’il s’apprête à fuir sous une nouvelle identité et à rompre avec le passé, le jeune homme prend conscience de son attitude égoïste et manipulatrice vis-à-vis de Mathilde qui porte son enfant et dont il se sent amoureux. La plupart des questions restées en suspens à propos des porteurs, de leur importance et des mensonges d’état trouvent leurs réponses dans ce troisième opus qui m’a cependant déçue par rapport aux autres : écriture moins soignée, voire désinvolte, explications trop implicites, fin bâclée, à moins qu’une suite ne soit envisagée. Comme souvent dans les intrigues en plusieurs tomes, il sera préférable de les lire à la suite pour une meilleure compréhension.

Nouveautés en matière d’édition et de collections

Billy et les minuscules, Roald Dahl, illustré par Quentin Blake, traduit de l’anglais par Marie Saint-Dizier, Roman Cadet, Gallimard Jeunesse, 2018.

Il s’agit d’une nouvelle édition du dernier livre de l’auteur, illustré pour la première fois par Quentin Blake. Parallèlement, Les Minuscules (titre d’origine), illustré par Patrick Benson reparait également dans la traduction de Marie Saint Dizier (la précédente étant de Marie Farré) en Folio Cadet nouvelle version.

En effet, l’éditeur relance sa collection Folio Cadet avec un nouveau logo, un nouveau format et une nouvelle couverture, reprenant des titres classiques de Kipling, Daudet, Andersen, Le Clézio, Pef ou Roald Dahl mais également des inédits tels Anna Z 42, tome 3, d’Aurélie Gerlach, qui constitue la suite des aventures d’une héroïne mi-terrienne mi extra-terrestre.

Nouvelles séries chez Nathan

Ouistiti fait rire les petits (2018) : collection adaptée aux tout-petits, qu’il s’agisse d’histoires humoristiques pour découvrir des notions : La petite histoire des émotions, La petite histoire des couleurs ou pour apprendre les premiers mots : L’imagier rigolo de la ferme, L’imagier rigolo des vacances. Rédigés et illustrés par Florence Langlois, ces petits albums, de format carré  en carton épais et aux couleurs vives, pourront être lus aux tout petits qu’ils éveilleront tout en les distrayant.

Amélie Maléfice : Le livre des formules magiques, Arnaud Alméras, illustrations de G. Duhazé,Premières Lectures, 2018.

Amélie et Siméon sont deux petits sorciers fréquentant l’école de Sorcellerie. Comme ils s’ennuient ce jour-là,  ils s’emparent du Grand livre des Formules magiques et c’est Jessica, la grande sœur de Siméon qui en fera les frais ! Ces petits romans amusants sont conçus pour être lus à deux : l’adulte lit le texte de l’histoire et l’enfant celui plus simple qui le complète, contenu dans les bulles.

Mission Mobilus : Les disparus de Kolos, Anne-Gaelle Balpe, illustrations de R. Garrigue, Premiers romans, 2018.

Science-fiction et illustrations rigolotes au programme avec les aventures de Lisa, la narratrice, de Bob, du Major Torn et de Rufus, le chien, qui tentent de retrouver la route d’Actaris, la planète du commandant. Lancé en 3025, le Mobilius, dont l’ordinateur de bord, Alpha, est endommagé, erre depuis onze ans dans l’espace intergalactique. En attendant, les héros croisent la route de nombreux autres habitants de l’univers.

Des nouvelles de réseaux déjà présentés

Vampires

Le buveur d’encre : La buveuse d’encre de Chine, Éric Sanvoisin, illustrations d’O. Latyk, Premiers romans, Nathan, 2018.

Odilon et Carmilla se rendent en Chine avec Draculivre afin de célébrer les deux cents ans de Lao Zi, un ami de la famille, calligraphe réputé. Malgré les avertissements de Dame Wei, Carmilla ne peut s’empêcher de boire ces magnifiques calligraphies tant elle les trouve appétissantes. Victime d’effets secondaires, la petite vampire devient chinoise et se voit condamnée à rester sur place. Catastrophé, Odilon n’envisage pourtant pas de l’abandonner et trouvera une ruse pour rapatrier en douce sa bienaimée. Nouvel opus qui ravira les fans de nos petits vampires.

Narrateur non humain/inattendu

La plage dans la nuit, Elena Ferrante, illustré par Mara Cerri, traduit de l’italien par Elsa Damien, Gallimard Jeunesse, 2017.

Elle va passer une nuit interminable, oubliée sur la plage. Menacée, comme tout ce qui gît sur le sable,  par le Cruel Plagiste du Couchant armé de son Grand Râteau, Célina se désespère et voudrait retrouver sa maman, Mati, qui semble lui avoir préféré Minou le chat. Mais après avoir couru de grands dangers et s’être fait voler tous ses mots ou presque, Célina est sauvée par celui-là même qu’elle jalousait ! La poupée retrouve alors la petite fille de cinq ans qui pleurait sa disparition. Premier album pour la jeunesse de la romancière (dont je n’ai pas eu l’occasion de lire la célèbre saga), ce texte est une fable pouvant se lire à plusieurs niveaux, sur les peurs de l’enfance, notamment celles qui concernent l’abandon. Malgré ses craintes, Célina ne manque pas de ressources, ne serait-ce que parce que Mati lui a appris beaucoup de choses, en particulier les mots. Je dois reconnaitre cependant que je n’ai réussi à adhérer complétement ni au texte ni aux images.

Cinéma, télévision, théâtre

La bobine d’Alfred, Malika Ferdjouk, dessins de Nicolas Pitz, Rue de Sèvres, 2018.

De Montmartre à Hollywood, ou comment  le cuisinier Guy Bonnet se retrouve à préparer les sandwichs du célèbre cinéaste Alfred Hitchcock… C’est son fils Harry qui, cinquante ans plus tard, raconte dans un long retour en arrière, cette histoire digne à la fois d’une comédie américaine et d’un film d’espionnage… Âgé de 16 ans en 1964, Harry, aussi fou de cinéma que son père, le suit donc non seulement à Los Angeles mais également en catimini sur les plateaux de cinéma où il se fait même embaucher au pied levé. Amoureux de la vedette d’un film tourné en secret par le grand maître du suspense, Harry « emprunte », afin de la visionner, une bobine sur laquelle figurent trente-six minutes de ce que le cinéaste considère comme son film testament. Mais il est loin de se douter des conséquences de son acte… Bien qu’imaginée, l’intrigue, nourrie en partie de personnages et d’anecdotes réelles, ravira le lecteur averti, qui saisira les multiples clins d’œil et allusions, comme celui qui, moins cinéphile, se laissera séduire par les aventures d’un adolescent et de son amie Madeleine partis à la recherche d’une bobine perdue ! Dessins colorés, clairs et agréables bien en adéquation avec le texte.

Cette bande dessinée est l’adaptation du roman éponyme de l’auteure paru en Médium Poche à l’École des Loisirs en 2015.

Enfant-espion

Bodyguard : L’assassin, Chris Bradford, traduit de l’anglais par Chloé Petit, Casterman, 2018

Cinquième aventure de Connor Reeves. Celle-ci le mène en Russie, qui plus est, accompagné de son rival de toujours, Jason. Ils sont chargés de protéger Feliks, le fils de Viktor Malkov, un politicien milliardaire, candidat à l’élection présidentielle et chantre de l’anticorruption. Les ingrédients habituels de la série sont toujours au rendez-vous, tout en s’intensifiant : les jeunes gens se retrouvent confrontés à des intérêts puissants et divergents ; ceux qu’ils combattent ne reculent devant rien pour atteindre leurs objectifs, qu’il s’agisse des anciens du KGB, des plus hautes autorités de l’état ou même de ceux qui prétendent incarner la vertu. Les manipulations en tous genres abondent ; la mystérieuse organisation Equilibrium et son exécuteur de basses œuvres, M. Grey, se montrent de plus en plus menaçants. L’opus se clôt sur l’annonce d’une nouvelle mission au Mexique pour Connor, alors qu’il est à peine remis de celle-ci, mais surtout sur la condamnation de l’agence Bodyguard par le directeur d’Equilibrium. Quel suspense !

Bonne nouvelle : la série commence à paraitre en poche (tome 1).

Albums

L’ourse bleue, Nancy Guilbert et Emmanuelle Halgand, Des ronds dans l’O, 2018.

L’ourse est devenue sauvage et agressive depuis que les hommes l’ont pourchassée, fascinés par sa fourrure bleu nuit ; toujours sur la défensive, elle n’en est pourtant pas moins mère… Quand elle découvre un enfant gémissant et grelottant, elle le réchauffe, puis part vaillamment à la rencontre des hommes qu’elle craint tant, afin que le petit retrouve les siens. Le village célèbre désormais cet animal courageux, ayant bravé sa peur pour faire preuve d’humanité. Très bel album sur le dépassement des différences, accessible dès le plus jeune âge ; magnifiques illustrations où se mêlent le bleu de l’ourse et celui de la nuit, l’ocre des silhouettes humaines sous forme de collages, le tout sur fond de neige. Une belle réussite !

La divergence des icebergs ou comment les ours apprirent à nager, Jean-Philippe Basello et Aline Deguen, Thierry Magnier, 2017.

Sous forme de conte des origines et de discrète fable écologique, voici l’histoire de Dubhe et Merak, deux ours blancs amoureux, qui vivent heureux au sein de leur habitat naturel, la banquise. Soudain, un jour, ils constatent que celle-ci a fondu et qu’ils errent au milieu de l’océan sur un iceberg  qui se rompt brutalement : les voilà séparés et chacun dérive de son côté. Dubhe trouve refuge sur une baleine, plutôt sympathique et Merak sur un crabe géant guère accueillant : ceux-ci, les renvoyant à leur sort, leur conseillent de les imiter et de nager. Tous deux finiront par se débrouiller et s’adapter à ce nouvel environnement. S’ils ne reverront jamais leur banquise, nos deux ours portés par l’élément liquide réussiront cependant par se retrouver. Sérigraphies et gravures sur bois reproduites en multichromie magnifient cette histoire poétique toute simple et porteuse d’espoir, accessible dès le plus jeune âge. Deux jeunes artistes à suivre.

Parutions au format poche de titres déjà évoqués (ou pas, d’ailleurs…), rééditions (nouvelles couvertures, illustrations, maquettes, etc.)

– Aux éditions Gallimard Jeunesse

Chemins toxiques, Louis Sachar, traduit de l’anglais (États-Unis) par J-F. Ménard, Folio Junior, 2018. Aventure écologique palpitante pour trois adolescents, par l’auteur du très beau roman Le Passage (École des loisirs, puis FJ, 2016).

Harry Potter et l’enfant maudit, JK Rowling, John Tiffany et Jack Thorne, traduit de l’anglais par J-F. Ménard, Folio Junior, 2018. Ouvrage présenté dans « Coups de cœur Automne-Hiver 2016 ».

Toute une série d’ouvrages déjà parus en « Folio Junior » sont réédités avec de nouvelles couvertures (2018), tels : Le miniaturiste de Virginie Lou,  A comme association : série fantastique d’Éric Lhomme et Pierre Bottero, ou la trilogie Le Vent de feu de W. Nicholson, traduite de l’anglais par D. Ménard, présentée dans le numéro 38 de Recherches (2003) : « Utopie et totalitarisme ».

Will et Will, John Green et David Levithan, traduit de l’anglais (États-Unis) par N. Peronny, Pôle Fiction, 2018. Amours et amitiés adolescentes, homosexualité, de l’humour, par l’auteur du fameux Nos étoiles contraires.

La passe Miroir, tome 2 Les disparus de Clairelune, Christelle Dabos, Pôle Fiction, 2018. Le tome 1 a été présenté dans «  Coups de cœur Printemps-été 2016 ».

Nous les menteurs, Émilie Lockhart, traduit de l’anglais par N. Peronny, Pôle Fiction, 2018. Vif succès pour ce roman loué pour le retournement de situation final, à lire donc pour le plaisir d’être manipulé ou pour traquer tous les indices du dénouement.

Je vous écrirai, Paule du Bouchet, Pôle Fiction, 2018. En 1955, les lettres d’Amalia à sa famille qui l’a laissé partir à Paris. L’héroïne doit composer avec deux univers opposés sur le plan social et culturel.

– Aux éditions Flammarion Jeunesse

Seuls en enfer, La gazelle, Blues en noir, Hubert Ben Kemoun, nouvelle édition collector, 2018. Les deux derniers titres ont été présentés dans le numéro 63 de Recherches (2015) : « Rêve ou cauchemar (Volet 2) ».

Duchesses rebelles tome 1 : L’intrépide cousine du Roi d’Anne-Marie Desplat-Duc, Castor Poche, 2018. Présenté dans « Coups de cœur Printemps-été 2016 ».

– Aux éditions Casterman

Commando Adams, Robert Muchamore, traduit de l’anglais par A. Pinchot, Poche, 2018. Dernier tome de la série, évoqué dans le numéro 67 de Recherches (2017) : « Terrorisme, volet 2 ».

Rock War Tome 1 : La Rage au cœur, Robert Muchamore, traduit de l’Anglais par A. Pinchot, Casterman, 2018. Évoqué dans « Coups de cœur Printemps-été 2016 », tomes suivants présentés en 2017 .

Aux éditions PKJ : collection poche « Best seller »

 Méto : La maison, L’ile, Le monde, Y. Grevet, 2018. Cette trilogie, basée sur une uchronie, narrant les aventures de Méto et de ses amis, a connu un vif succès lors de sa parution chez Syros (2008, 2009, 2010). Enfermés dans une « maison », coupés de leurs familles et du monde, ces adolescents vont tout faire pour connaitre la vérité sur leurs origines.

12 ans, 7 mois, 11 jours, Loïs Murail, 2018. Présenté dans « Coups de cœur Automne-Hiver 2015 ».

La Liste, Siobhan Vivian, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par A. Delcourt, 2018. Présenté dans le numéro 58 de la revue Recherches : « La beauté, une dictature ? ».