Les coups de cœur d’Élizabeth Vlieghe – Automne-hiver 2016

« Coups de cœur » DOCUMENTAIRES

Tous citoyens, tous politiques ! Débats et portraits, Sandra Laboucarie, illustré par Vincent Bergier, Nathan, 2016.

Voici un ouvrage qui devrait figurer dans tous les CDI tant les questions soulevées sont au cœur de l’actualité. Les collégiens et lycéens y trouveront matière à s’informer sur les différents aspects de la politique en France et dans le monde : les grandes idées, les régimes autoritaires ou démocratiques et leurs chefs, partis (français), les lois : élaboration, respect, désobéissance, le vote, l’engagement citoyen, etc. En une dizaine de chapitres décomposés en « Débats » puis « Portraits » (ces derniers parfois sous forme d’interviews) illustrant concrètement les notions abordées, l’auteure, de façon engagée, réussit à aborder de nombreux points essentiels pour comprendre, réagir et agir.

Vrai ou faux, ouvrage collectif traduit de l’anglais, Gallimard jeunesse, 2016.

À tous les curieux qui se posent de nombreuses questions concernant le corps humain, la nature, les sciences et la technologie, l’espace, la terre et l’histoire ou la culture, ce livre répondra de façon détaillée et vivante. Un bon moyen d’être au clair sur toutes les idées reçues : oui, les séismes sont extrêmement nombreux, mais seuls quelques-uns sont dévastateurs ; non, les rats ne transmettent pas directement la peste, même s’ils véhiculent les puces porteuses de la maladie ; non, la lune ne comporte pas une face sombre : c’est juste qu’elle nous présente toujours la même face ; oui, la pénicilline a bien été découverte par accident ; non, les médailles d’or des Jeux olympiques sont pas en or massif, mais en vermeil, et ce depuis 1912. Un bel album illustré dont la mise en page fait penser à celles des magazines.

Les Tops de l’Antiquité : Égypte ancienne, Mythologie Grecque, Rome, Sandrine Mirza et Hélène Montardre, illustré par Sylvie Bessard, Glen Chapron et Vincent Desplanche, Dokéo, Nathan, 2016.

Chaque double page traite de façon simple et vivante, à partir d’une maquette récurrente, d’un ou deux sujets liés à la civilisation évoquée en ce qui concerne l’Égypte et Rome : aspects les plus importants (la momification ; les jeux du cirque), dates (la bataille d’Actium en -31 ; le partage de l’empire en 395), personnages (Ramsès II ; Néron), lieux (Giza ; Pompéi), dix records (l’écriture la plus compliquée : les hiéroglyphes ; le prisonnier le plus célèbre : Vercingétorix). En ce qui concerne la mythologie grecque, il s’agit de présenter les dieux et les héros, de Gaia à Oreste en passant par Tantale et Antigone… On se demande cependant pourquoi la Grèce n’a pas été présentée de la même façon que les deux autres civilisations, ce qui aurait rendu l’ouvrage plus cohérent et moins hétérogène. Néanmoins, une mine d’informations utiles et intéressantes, en 240 pages, au format carré.

 « Coups de cœur » ACTUALITÉ

Nouveautés en matière d’édition et de collections

La Brigade de l’ombre : La prochaine fois ce sera toi, Vincent Villeminot, Casterman, 2016.

Le commissaire Léon Markowicz dirige une brigade un peu spéciale, puisqu’elle est chargée de traquer les goules, créatures qui peuvent se montrer très violentes. Lorsque le corps d’une jeune lycéenne, Valentine Manant, est retrouvé atrocement mutilé, le policier comprend très vite que cette affaire le concerne personnellement : sa famille est menacée, alors qu’il a tout fait pour protéger sa femme Anne-Cécile, ainsi que ses filles Fleur et Adélaïde, au point de se séparer d’elles dix ans plus tôt, ce qui a ruiné son couple. Secondé par des adjoints aussi tourmentés et marginaux que lui, il se lance à la poursuite d’un assassin déterminé, prêt à toutes les horreurs pour se venger. Si le ton et les ellipses volontairement entretenues peuvent tout d’abord désarçonner le lecteur, il finit par s’attacher à des personnalités complexes, originales, porteuses parfois de lourds secrets. Ce roman vraiment noir, non dénué d’humour, certes, mais qui ne cède pas à la facilité d’une fin heureuse, constitue le premier tome d’une trilogie mi policière, mi fantastique, destinée aux plus âgés.

Harry Potter et l’enfant maudit, J.K. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne, traduit de l’anglais par J-F. Ménard, Gallimard, 2016.

Je suppose que je n’apprendrai rien à personne en évoquant la parution du texte de la pièce mise en scène par John Tiffany, qui connait un succès triomphal à Londres ! Il s’agit donc, non pas du huitième tome de la saga, mais de dialogues rédigés par Jack Thorne sur une idée originale de J.K. Rowling. Le début reprend l’épilogue du tome sept : « Dix neuf ans plus tard ». Harry, 37 ans, marié à Ginny, dirige le Département de la Justice Magique au ministère de la Magie, dont la titulaire n’est autre qu’Hermione ; il est père de trois enfants : James, Albus Severus et Lily, dont la cousine, fille de Ron et d’Hermione, se prénomme Rose. Dans le train qui le mène pour la première fois à Poudlard, Albus fait la connaissance de Scorpius Malefoy. C’est le début d’une amitié inattendue qui sera au cœur de l’intrigue, s’étalant sur plusieurs années, faisant passer à l’arrière-plan de nombreux autres personnages. Tous deux affectés à Serpentard, les jeunes garçons partagent les mêmes complexes face à des pères que, pour des raisons différentes, ils trouvent écrasants. Pour s’opposer à son père et parce qu’il est tombé amoureux de Delphi, la nièce d’Amos Diggory (le père de Cédric, mort dans La Coupe de feu), Albus va entrainer Scorpius dans une aventure qui les renverra plusieurs fois dans le passé afin d’essayer de le modifier, ce qui s’avèrera lourd de conséquences. Les parents devront s’en mêler et oublier leurs différends passés pour sauver leurs enfants… D’un rythme soutenu, la pièce se laisse lire sans trop de déplaisir, même si assister au spectacle doit être autrement plus impressionnant (rappelons que la pièce dure 5 heures…). On retrouve, du moins en partie, l’univers de la saga, mais les inconditionnels risquent d’être frustrés face à certaines incohérences ou facilités. En ce qui me concerne, je déplore des dialogues souvent mièvres et des retours dans le passé artificiels. Il faudra en outre attendre la parution en poche pour que le prix du livre soit abordable. Je signale que toutes les couvertures des sept tomes parus en Folio Junior ont été redessinées par un jeune graphiste britannique, Olly Moss, choisi par l’auteure. Ajoutons enfin, phénomène qui ne vous aura pas échappé, que le cinéma (cinq films prévus) s’est emparé d’un ouvrage publié en 2001, Les Animaux fantastiques (épuisé pour l’instant), petit livre dans lequel J.K. Rowling donnait vie au manuel scolaire des petits sorciers de Poudlard, rédigé par Norbert Dragonneau. Les éditions Gallimard publient donc parallèlement toute une série d’albums documentaires luxueux liés à l’univers du film.

Les Humanimaux, Éric Simard, Mini Soon, Syros Jeunesse, 2016.

L’enfaon, L’enbeille, L’enlouve, L’engourou, L’enbaleine et L’encygne, mi-enfants, mi-animaux, ont une sensibilité accrue et des capacités hors normes. Génétique, rêve, pouvoirs, amitié sont quelques-uns des thèmes abordés.

20, allée de la Danse : Rivales, Parfaite… ou presque !, L’Ombre d’un frère, Petite rebelle, Élizabeth Barféty, illustré par Magalie Foutrier, Nathan, 2016.

Créée en partenariat avec L’Opéra national de Paris, cette série, comportant déjà quatre titres, restitue sous forme fictive le quotidien des élèves de l’école de danse, à savoir six amis, parmi les plus jeunes de l’école. Chaque tome se centre sur l’un d’eux, fille ou garçon, en abordant les problèmes essentiels auxquels ils sont confrontés : rivalité, peur de l’échec, compétition, etc. 155 pages rédigées en gros caractères, accessibles dès le primaire pour tous ceux que la vie des petits rats passionne. À noter, dans un même cadre de collaboration, la parution concomitante d’un ouvrage extrêmement documenté, Les Coulisses de l’Opéra, de Claudine Colozzi, pour tout savoir sur les lieux, l’histoire, les arts et les artistes liés à la danse. Même maquette que Les Tops de l’Antiquité (voir ci-dessus).

Apprentis Chercheurs : Sur la piste de l’arc en ciel, Un mystère sous l’océan, Des empreintes dans le passé, Une lumière venue de l’espace, Hélène Montardre, illustré par Laurent Audouin, Premiers Romans, Nathan, 2015 et 2016.

Lancée en 2015, cette série met en scène Lisbeth et Matt, sœur et frère curieux de tout ; aidés de leur oncle Philibert, ils percent les mystères de l’univers : les enfants abandonnent peu à peu les explications magiques ou fantastiques pour arriver progressivement à une conception rationnelle et scientifique du monde ; les titres sont explicites. Une collection qui documente à travers une fiction.

J’en profite pour signaler quelques ouvrages de cette collection abordable dès le CP, selon les titres :

H.E.N.R.I endort les grands, Yves Grevet, illustré par Jesse Pauwels, 2016.

Cette série publiée depuis 2014 comporte déjà six titres mettant en scène Manon, dont le nouvel ami, H.E.N.R.I, dispose de pouvoirs extraordinaires. Ce tome dévoile la signification du nom de celui-ci : Hyperpoilu, Extraterrestre, Nomade, Remarquablement Intelligent. Reste à garder le secret ! Beau plaidoyer en faveur de l’acceptation de l’autre, si différent de nous soit-il.

La Famille trop d’filles : Anna la rebelle, Susie Morgenstern, illustré par Clotka, 2016.

Dans la famille Arthur, vous pouvez demander l’une des six filles dont Anna est l’ainée, ou Gabriel le petit dernier, à moins que ce ne soit Billy le garçon au pair irlandais ! Quant aux parents, ils sont retenus ailleurs par leur travail … Cette fois-ci, c’en est trop pour Anna qui n’en peut plus de gérer toute la fratrie. À la sortie du collège, avec la complicité de son ami Martin, elle décide de rester clandestinement chez lui pour la nuit. Il n’en faudra pas plus à Grand-mère Léo pour comprendre que « les droits universels des enfants » s’appliquent également à sa petite fille. Une série humoristique et dynamique qui comporte déjà une dizaine de titres, consacrés chacun à l’un des enfants ainsi qu’à Billy, à chaque parent et à la mamie.

Le livre qui fuit, Roland Fuentès , illustré par Amandine Laprun, 2016.

Timéo, le héros du Bureau des mots perdus (R. Fuentès, Nathan, 2012) a reçu de la part de son père un ouvrage extraordinaire intitulé Le Secret des mots d’amour ; ce livre précieux se transmet de génération en génération. Pas découragé par les 458 pages, Timéo compte bien l’utiliser pour déclarer son amour à Juliette ; mais soudain, les lettres quittent progressivement le livre. Désespéré, Timéo fait appel à la clinique des livres ; celle-ci lui envoie son ami Athanase qui finira par découvrir le remède. Un récit humoristique, regorgeant de trouvailles amusantes, jouant avec les mots et rendant hommage aux livres érigés au rang de personnes qui souffrent et dont il faut à tout prix prendre soin. Les deux titres s’intégreront sans peine dans un réseau autour des mots.

Parutions au format poche de titres déjà évoqués (ou pas, d’ailleurs…) ; rééditions comportant des modifications

Aux éditions Gallimard

Tobie Lolness : La Vie suspendue et Les Yeux d’Élisha, Timothée de Fombelle, illustré par François Place, 2016.

Pour fêter le dixième anniversaire de la parution des aventures de Tobie, dont le courage est inversement proportionnel à la taille (un millimètre et demi), l’éditeur a réuni les deux tomes (également parus en Folio Junior) en un superbe opus illustré par François Place. Belle astuce : la jaquette de couverture, une fois dépliée, constitue une affiche recto-verso représentant le chêne face été et face hiver avec une multitude de détails. Ce sera l’occasion pour de nouveaux lecteurs de faire la connaissance du peuple minuscule qui vit depuis la nuit des temps dans le grand chêne et de la traque dont Tobie fait l’objet. Un roman d’aventures remarquable exaltant l’amitié et l’amour.

Le passage, Louis Sachar, traduit de l’anglais par J-F. Ménard, Folio junior, 2016.

On retrouvera avec plaisir et émotion les aventures de Stanley Yelnats, injustement condamné, envoyé creuser des trous au Camp du lac vert. Publié à l’origine par l’École des loisirs.

Mon père est parti à la guerre, John Boyne, traduit de l’anglais par C. Gibert, Folio Junior, 2016.

Voir présentation dans le n° 61 de Recherches, 2014, réseau « Grande Guerre ».

Le mystère de Lucy Lost, Michael Mopurgo, traduit de l’anglais par D. Ménard, Folio Junior, 2017.

Voir présentation dans la chronique électronique « Automne-Hiver 2015 », réseau « Grande Guerre ».

Le Livre de Perle, Timothée de Fombelle, Pôle Fiction, 2017.

Voir présentation dans le n° 63 de Recherches, 2015, réseau « Rêve ».

Junk, Melvin Burgess, traduit de l’anglais par L. Devaux, Pôle fiction, 2017.

Reprise d’un célèbre roman sur l’amitié, l’amour, la drogue. La lente descente aux enfers de Nico et de Gemma.

W.A.R.P., Eoin Colfer, traduit de l’anglais par J-F. Ménard, Pôle Fiction, 2015, 2016, 2017.

Les trois tomes, L’Assassin malgré lui, Le Complot du colonel Box et L’Homme éternel, sont à présent disponibles au format poche. Espionnage et voyages dans le temps au programme !

Le Père Goriot, Balzac, Folio Junior, version abrégée, 2016.

Enfin, Roald Dahl est mis à l’honneur par les éditions Gallimard car il aurait eu 100 ans le 13 septembre 2016. De ce fait, tous les romans de l’auteur bénéficient d’une nouvelle couverture et 10% des droits d’auteur seront reversés à des associations de bienfaisance. En outre, certains sont publiés en grand format (14,90 €) tels :

Le Bon Gros Géant, traduit de l’anglais par J-F. Ménard, 2016.

Quatre histoires (Charlie et la chocolaterie, Charlie et le grand ascenseur de verre, James et la grosse pêche, Matilda), traduites de l’anglais par M.‑R. Farré, É. Gaspar, M. Orange, H. Robillot), illustrées en couleurs par Q. Blake, 2016.

Moi, Boy et plus encore, traduit de l’anglais par J. Hérisson et J.‑F. Ménard, illustré par Q. Blake, 2016.

Le récit de l’enfance de R. Dahl est enrichi de lettres, photographies, anecdotes et textes inédits, insérés au fil du texte, avec, en prime à la fin, un quiz qui permettra de vérifier que le lecteur sait tout sur l’auteur.

Roald Dahl, Le géant de la littérature de jeunesse, 2016.

Il s’agit d’un ouvrage collectif coédité avec le magazine Lire. Composé de quatre sections (La saga Roald Dahl, L’œuvre, Dahl inédit, Autour de R. Dahl), l’ouvrage se présente comme une revue abondamment illustrée de nombreuses photos et documents, réunissant des interviews de l’auteur et de ses proches, des témoignages de son illustrateur attitré et d’écrivains français contemporains, des textes et illustrations inédits, bref, une somme sur un « géant » de la littérature jeunesse qui devrait contenter tous ses fans.

Aux éditions Flammarion

L’alchimiste, Paulo Coelho, traduit du portugais par Jean Orecchioni, illustré par Michel Galvin, 2016.

Nouvelle édition illustrée de ce classique, autrefois paru en Castor Poche (épuisé).

La Reine des Neiges, Andersen, illustré par C. Gestaut, 2016.

Aux éditions Casterman

Un lion à Paris, Béatrice Alemagna, Les albums Casterman, 2016.

Un gros lion jeune, curieux et solitaire, quitte sa savane natale pour Paris, ville sur laquelle il concentre tous ses espoirs. Notre ami déambule dans une ville qui ne cesse de le surprendre et que nous voyons tout à coup de son point de vue, ce qui donne lieu à de belles illustrations et collages, dans les tons ocres, humoristiques et poétiques, très signifiantes par rapport au texte qu’elles complètent efficacement. Étonné, voire déçu, de passer inaperçu, de monument en rencontres, il finira par trouver la place qui lui convient parfaitement, où il sera joyeusement salué par tous les Parisiens. À la manière d’un conte des origines, l’auteure imagine l’histoire de la statue du lion de la place Denfert-Rochereau à Paris, érigée par Bartoldi entre 1876 et 1880.

Réédition très grand format (38,5 x 29 cm, à lire dans le sens horizontal, la page du haut étant consacrée au texte, celle du bas à l’image) d’un album de référence en littérature jeunesse (recommandé au cycle 2) pour le dixième anniversaire de sa parution (Autrement, 2006).

Ernest et Célestine et Noël chez Ernest et Célestine, Gabrielle Vincent, 2016.

Trois histoires, La Fanfare (inédit), La Tasse cassée et Le Patchwork, réunies dans un coffret pour le premier titre ; nouvelle édition d’un classique dans un format souple à prix modique pour le second.

Le Coffre enchanté, Jean-François Chabas, illustré par David Sala, 2016.

Nouvelle édition et nouvelle couverture pour cette histoire de coffre qui ne veut pas s’ouvrir, ce qui contrarie beaucoup l’empereur.

100 jours en enfer et Trafic, Robert Muchamore, 2016.

Édition collector des deux premières aventures des jeunes agents de Cherub. Signalons également qu’elles font désormais l’objet de bandes dessinées réalisées par John Aggs (2016, 2017).

Aux Éditions Syros

Dix petits noirs, Collectif, Hors collection, 2016.

Nouvelle édition de dix récits policiers incontournables : Didier Daeninckx, Le Chat de Tigali ; Joseph Périgot, Qui a tué Minou Bonbon ? Marie et Joseph, Le Crime de Cornin Bouchon ; Thierry Jonquet, On a volé le Nkoro Nkoro ; Jean-Loup Craipeau, Crime caramels ; Olivier Mau, Armand et le commissaire Magret ; René Frégni, Marilou et l’assassin ; Gérard Carré, Sèvres-Babylone ; Marc Villard, Les Doigts rouges ; Jean-Hugues Oppel, Trois fêlés et un pendu.

Dix histoires de futur, Collectif, Hors collection, 2016.

Reprise de dix ouvrages parus dans la collection « Mini Syros Soon » : Claire Gratias, Opération « Maurice » ; Éric Simard, L’Enfaon ; Ange, Le Très Grand Vaisseau ; Jeanne-A Debats, L’Enfant-satellite ; Carina Rozenfeld, À la poursuite des Humutes ; Éric Simard, Robot mais pas trop ; Jeanne-A Debats, L’Envol du dragon ; Nathalie Le Gendre, Libre ; Claire Gratias, Une porte sur demain ; Ange, Toutes les vies de Benjamin.

Aux éditions PKJ

Geek Girl, Holly Smale, traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec, 2016.

Parution progressive, au format poche, de la série éditée en grand format par Nathan (cinq tomes à ce jour). Pour suivre les aventures d’Harriet Manners, qui sait tout sur tout mais semble socialement inadaptée. Saura-t-elle saisir sa chance de devenir une autre quand une agence de top-modèles la repère ? Ton humoristique pour cette saga adolescente parfois déjantée.

La Voleuse de livres, traduit de l’allemand par Marie-France Girod, Markus Zusak, 2017.

Passage en poche de ce livre très original, dont l’intrigue se situe en Allemagne nazie : la narratrice n’est autre que la Mort.

Ne t’arrête pas, Michelle Gagnon, traduit de l’anglais par Julien Chèvre, 2017.

Passage en poche du premier tome de ce thrilleur haletant, trilogie éditée en grand format chez Nathan. Solitaire et méfiante, Noa a néanmoins besoin d’aide lorsqu’elle se rend compte qu’elle a été opérée, à son insu, par des inconnus. C’est Peter, hacker comme elle, qui la lui apportera ; ils devront fuir leurs poursuivants et combattre le concepteur du maléfique projet « Perséphone », prêt à tout pour mener une expérience scientifique terrifiante. Société corrompue par l’argent, ressources et dangers d’internet, manipulations génétiques sont quelques-uns des thèmes au cœur de ce récit sans temps mort.