N° 11 – DU BROUILLON AU TEXTE

 

 

 

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Sommaire

Les méfaits possibles du probable malentendu / Roseline Tiset 5


Ce qu’ils font et ce qu’ils en disent : analyse des procédures rédactionnelles d’élèves de 2e / Francine Darras, Isabelle Delcambre 13

Pour des pratiques de la réécriture ou comment apprendre à (ré)écrire  / Marylène Constant, Arielle Noyère  53


Quand le devoir redevient brouillon…  / Françoise Rotteleur 71


Les processus de révision dans les modèles psycholinguistiques de la composition écrite /Dominique Brassart  79

La prise de la Bastille : plus facile à faire qu’à faire raconter ? Brouillons pédagogiques /Brigitte Hibert  115


Quand les copies ne ressemblent plus à des copies /Philippe Josselin  125


Brouillons d’écrivains / Christiane Cadet 133


À propos du laxisme ou Du bon usage du brouillon dans le processus d’apprentissage de l’écriture / Olivier Chantraine  151

Bibliographie  / 171


Réflexions à propos de l’épreuve du commentaire composé proposée à Lille au Baccalauréat en juin 1989 / La rédaction  173


Des nouvelles du livre pour la jeunesse / Élizabeth Vlieghe  179

Éditorial

Le brouillon, états successifs d’un texte, matérialisés ou non, virtuellement indéfinis et qui cesse d’être brouillon dès l’instant où il est mis en circulation ? Brouillons d’élèves, brouillons d’écrivains, brouillons d’articles de ce numéro de Recherches aussi, qui s’arrêtent – ou sont arrêtés – dans l’urgence, à un moment donné, et qui prétendent alors s’afficher comme « montrables ». Brouillons que l’on jette pour ne conserver que l’état ultime qui devient, ce faisant, le texte. Brouillons qui n’intéressent personne… sauf la critique littéraire et la tradition philologique, ou plus récemment la recherche en psycholinguistique. Et paradoxalement affirmé, sur le mode de l’évidence, ce leitmotiv pédagogique de l’enseignant de français : « Il faut faire un brouillon ». Mais pourquoi faire justement ? […]